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Photo du rédacteurPauline Dreux-Palassy

Barbatruc !


J’ai toujours été « multi-truc », ça doit être dû aux Barbapapas qui ont bercé mon enfance !

Ado et jeune adulte, j’aimais les sciences, j’ai fait des études de bio, j’aimais les chevaux et faisais du saut d’obstacle ou de l’attelage, j’aimais la littérature et la philosophie, j’écoutais du Hard Core et aussi Vanessa Paradis, j’étais dans une asso de cultures underground, j’étais écolo (déjà), j’adorais l’art contemporain, le théâtre de rue, le cinéma… J’ai jamais su me spécialiser…me résigner à choisir une case. Je ne sais même pas choisir entre Star Wars et Down by law de Jarmusch !!

Pas de case pour moi !


Après mes études de biologie/anthropologie biologique, j’ai [logiquement] testé un boulot dans le commercial (immobilier) ... j’aimais les maisons, l’architecture et les gens. Un peu plus tard, il a fallu que je fasse des études de communication, là j’ai aimé la sociologie des média, découvrir les rouages du lobbying, l’infographie, la stratégie… et puis j’ai atterris dans un métier (inventé) qui croisait communication et sciences : promotion de la recherche dans une université. J’ai cru que j’allais enfin me fixer mais non, mes missions ont tellement évoluées dans ce contexte que j’ai fait de la stratégie de développement, du juridique, de la propriété intellectuelle, de l'ingénierie de formation, du management, de la récolte de fonds, de la gestion financière, de la vulgarisation, de la médiation des sciences… tout ça en développant à côté, mes connaissances en matière de psychologie, mes compétences de maman, mon intérêt et le soin envers notre écosystème, tout en pratiquant la photo, écrivant des blogs (parfois à plusieurs mains) sur la politique, le couple …et aussi, je dois l’avouer je suis une geek (petite geek, mais geek quand même).

Toujours pas de ligne droite...


Et quelques années après, me voilà repartie en formation, cette fois c’est l’accompagnement par le coaching, la facilitation collective, la créativité… J’adore découvrir ce monde fascinant des relations entre les humains, des méthodes que l’on peut déployer pour les aider à découvrir leurs potentialités, leurs talents, leurs capacités à faire ensemble... Parallèlement, j'ai continué à parfaire mes compétences de maman, d’exploratrice de la connaissance, et plouf, aussi pressant qu’une envie de pisser, je me lance (pas seule !) dans la sensibilisation aux transitions socio-écologiques en lycée. Me voilà à co-fonder l’association Sciences & Consciences qui porte le projet phase2 qui a pour ambition de sensibiliser les élèves de premières et terminales aux enjeux socio-écologiques systémiques .

Et puis ... je tombe dans la marmite de la permaculture !

Pas ce que l’on croit souvent être la permaculture, qui serait une technique de production alimentaire ou de jardinage, non. La permaculture en tant que philosophie de pensée holistique et méthode de conception qui permet de penser et créer des systèmes humains résilients. Celle qui s’inspire de l’observation du monde vivant qui nous entoure pour concevoir une nouvelle façon de faire système dans tous les champs des activités humaines. D’essayer de continuer à vivre tout en réduisant notre impact sur la planète et en agradant* notre écosystème au lieu de le dégrader.


Je choisis mon fil rouge : la résilience holistique

Aujourd’hui, j’essaie de me concentrer sur/pour/dans/avec la résilience sociétale face aux bouleversements socio-écologiques qui sont à l'œuvre, mais encore une fois je reste “multi-trucs”. Je vois ceux qui choisissent de sensibiliser, d’autres d’accompagner, d’autres de choisir d’avoir les mains dans la terre, de former à la permaculture, d’autres aux questions énergétiques, d’autres l’éducation, d’autres encore se tournent vers l’activisme radical…Je n’arrive pas à choisir. Je vois tellement que les phénomènes sont imbriqués les uns dans les autres, que je ne peux pas me résigner à ne prendre qu’une voie, qu’un chemin. Mon fil rouge reste donc la résilience mais je me lance là où je peux en essayant d’y apporter le meilleur de moi-même au fil des rencontres et des envies. Je crois que je suis holistique…


Voilà donc, à ce jour, mes envies, mes aspirations donnent naissance à mes activités :


Graines de résilience - Activités

*Agrader : verbe qui s'utilise initialement en parlant du sol. C'est l'action inverse de la dégradation. L'emploi ici à propos de notre écosystème, marque la volonté de mettre en œuvre des actions en vue de ne pas dégrader nos écosystèmes et d'essayer de les enrichir pour qu'ils se régénèrent.

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